La "Sex Crimes Unit" (l’Unité des crimes sexuels) est bien connue des Américains mais aussi des Européens grâce aux films et séries qui la mette en scène, notamment New York, unité spéciale.
La série a même décidé de prendre l’exemple de l’affaire DSK pour le premier épisode de la nouvelle saison, diffusé mercredi 21 septembre aux Etats-Unis sur HBO. Afin de se préserver de tous risques judiciaires, la société qui produit la série a tenu à préciser que l’épisode était totalement fictif. L’histoire est la suivante : un puissant dignitaire italien pressenti pour succéder à Silvio Berlusconi au poste de Premier ministre est accusé d’avoir violé une femme de chambre dans son hôtel... Rien de comparable en effet avec l’histoire de Dominique Strauss-Kahn !
Le département policier, présent dans de nombreuses villes américaines, enquête sur tous les crimes sexuels. En mai dernier, les enquêteurs de Manhattan se sont ainsi intéressés à l’affaire DSK. Ce reportage, diffusé aux États-Unis sur HBO il y a quelques mois, a très clairement agacé le procureur Vance n’appréciant pas que soit discuté une affaire en cours à la télévision. La section, dirigée par Lisa Friel, qui a soutenu l’accusation au tribunal dans les premiers jours de l’affaire, a fini par démissionner de son poste en juin dernier suite aux pressions.
L’unité a accepté d’ouvrir ses portes et ses dossiers, pendant plusieurs mois, à une équipe de journalistes : scènes de crimes, recherches de preuves, analyses ADN, recoupement avec le fichier spécialisé...
Une étonnante visite dans un service pas comme les autres.
Mercredi 21 septembre : "Pièces à conviction", France 3, 22h55 |