Un réveil douloureux
Lilly Carlyle va à une soirée au Club Aztec avec une amie mais se frictionne avec son père qui n'approuve pas là où elle va. Avant qu'elle y parte, il lui précise qu'il l'aime beaucoup : "Je suis de ton côté Lilly : ne l'oublie pas!". A cette virée, un de ses petits amis, Eddie Dutton sort un couteau à un paparazzi! Lilly va prendre de la drogue que lui a filé son copain préféré, John Hampton, propriétaire de cette boîte de nuit. Lilly est "dans le cirage" et appelle son père pour qu'il vienne la chercher. Le lendemain matin, affolée, on voit Lilly piquer une crise sur le corps inerte de son père. Cela se passe au club de voile de son père. Lilly crise : "Je t'en supplie Papa : lève-toi!"... le générique démarre...
Lilly Carlyle, le Club Aztec et John Hampton
La profession du père était "le roi du panneau publicitaire". Les techniciens CSI apprennent à Goren que l'arme du crime est "une dague à double tranchant". Lilly a des sueurs froides : elle est toujours en crise. Et Goren le remarque instantanément. Eames dira : "Lilly Carlyle est connue de toute la presse féminine. Elle est riche et célèbre car elle a fait plusieurs fois la couverture de magazines. Elle est très populaire et très jeune : tout ce qu'il faut avoir!".
Boby lui demandera : "Vous avez pris de la drogue, Mlle?"
Lilly éberluée : "Quoi?"
Deakins : "Voyons Goren! Elle ne peut pas avoir tué son père car elle ne fait que 50 kgs tout mouillés!"
Eames répliquera : "Avec la drogue qu'elle prend, elle peut être aussi fort qu'un gorille!" -!!!!-
Boby à Lilly : "Vous êtes très explicite à propos de votre vie sexuelle dans ces magazines. Votre père a dû être très choqué!"
Lilly répondra : "C'est de la promotion, rien de plus!" -!!!!-
Mais Lilly s'agace des questions des inspecteurs et prendra congé d'eux. Notre duo ira fouiner au Club Aztec et sera agacé par le comportement hautain et méprisant du proprio, John Hampton. Ce dernier reconnaît qu'il est "aux petits soins" pour Lilly Carlyle car Lilly est une "pub" excellente pour sa boîte de nuit! Très clairvoyante devant ce "zigoto", Eames met en garde : "Mr Hampton, vous avez sûrement manipulé Lilly! Mais avec nous, cela ne marche pas! Alors, aidez-nous!". Hampton, à contre coeur, va "un peu" collaborer, mais sans aider vraiment nos chers inspecteurs. Qu'importe, car désormais, ce John Hampton est dans leur collimateur!
Goren approche le FBI
Le Club Aztec est un lieu où la drogue circule à flots, où la Mafia est là mais où le FBI s'est également invité! Lilly Carlyle est à nouveau approchée par nos inspecteurs. Elle soutient qu'elle ignore les activités illégales de ce Club et refuse de croire que John Hampton est impliqué dans quoique ce soit de louche :
Goren : "Je crois que vous vous souciez de ce qui peut arriver à John Hampton!"
Lilly : "John n'est pas de la Mafia!"
Eames : "Désolé de vous apprendre une mauvaise nouvelle sur l'homme avec lequel vous couchez!" -!!!!-
Palabres&palabres à travers lesquelles Goren sent nettement que le père de Lilly savait ce lieu sous l'emprise des mafieux. Lilly fera une boulette sur John Hampton que Goren a immédiatement saisi au vol : "Une mise en accusation fédérale : c'est bien ce qu'a dit John?". Lilly acquiesce. Car cette boulette, Boby sait parfaitement la décrypter. D'ailleurs, la pose superbe de l'inspecteur en dit long!
Goren et Eames s'en iront illico au FBI mais là-bas, leur enquête bloque. Car effectivement, le FBI est déjà dans la place et le Club Aztec subit en souterrain une opération d'infiltration. Ainsi, John Hampton est un agent du FBI. Le chef du FBI annonce que cette opération est programmée pour encore 6 longs mois! A ces mots, Alex s'emballe : "Quoi? 6 mois? Et nous, on fait quoi? On se tourne les pouces?". Le chef du FBI est bien sûr indifférent à cette réplique et prévient nos inspecteurs que "ce Night Club est Hors-Limites" pour eux!
John Hampton tombe le masque
Dans le bureau du Capitaine Deakins, il est temps d'accorder les violons entre la Section Criminelle et le FBI. Robert Goren montre de la détermination! Voyant ça, John Hampton se propose d'être "ses yeux et ses oreilles". Mais le chef du FBI refuse. Alors, Deakins clôt la discussion : "Je reçois tous les jours des appels du Maire à propos du meurtre de Walton Carlyle! Je lui dirai donc que le FBI se montre très coopératif!". Là, le chef du FBI renifle que ça risque de sentir le roussi. Alors, John Hampton apportera "généreusement" une cassette vidéo de surveillance, censée aiguiller nos inspecteurs. En effet, on verra Eddie Dutton sortir un couteau! Mais cela n'intéresse que modérément Goren, qui cherche plutôt à cuisiner John Hampton. Mais Boby va tomber de haut :
Goren : "Alors John, cela vous excite de bosser en sous-marin?"
Hampton : "C'est mieux que d'être derrière un bureau à Phoenix!"
Il poursuit : "Et vous, cela vous est déjà arrivé?"
Goren, bien menteur : "Oh, non! Je ne serai pas assez bon pour cela!"
Hampton immédiatement : "Ah, non? Et ces 4 années aux narcotiques, c'était quoi?"
John Hampton tombe le masque! Il s'est parfaitement tuyauté sur nos chers inspecteurs. Normal, il est au FBI. John Hampton n'est pas n'importe qui : il peut tout savoir sur tout le monde. Et de ça, il ne se gène pas pour être hyper-renseigné! Le FBI, c'est l'élite de l'élite de la police. A fortiori, ceux qui bossent en souterrain! Et justement, ce John Hampton est vraiment un de ces agents "émérites" du FBI, qui n'a pas peur de prendre des risques! Il jouit de la plus haute considération auprès de ces chefs et cela le rend arrogant envers notre duo, qu'il considérera tout au long de l'épisode comme des "faire-valoir"!
Hampton poursuit : "Et vous, Eames! Vous avez été transférée dans ce service après avoir passée 3 ans aux moeurs. Vous passiez vos soirées d'hiver, à arpenter les trottoirs, à la recherche de clients les seins à l'air!" -!!!!!!-
Hampton lui montre un brin de considération : "Boulot difficile! J'en conviens!"
John matte Boby, ce "petit" inspecteur qui a osé le "chauffer" sur son taf en sous-marin : "Alors, on ne va quand même pas se la jouer! Restons sérieux!".
Boby est scotché et ne trouve rien à dire. Avec John, il regardera cette "fameuse" cassette vidéo qu'il avait tant réclamé. Après avoir vu Eddie Dutton, une dague à la main, Boby s'entendra dire "bonne chasse" par John Hampton, qui encore une fois, a pris un ton méprisant. Après le départ de cet insolent agent du FBI, notre duo s'observe. Ensemble, chose très rare, ils rient jaunes : ils sont tombés sur un os avec ce John Hampton!
Nouvelle boulette de Lilly
Lilly est à nouveau interrogée par Goren et Eames à propos d'un de ses petits amis, Eddie Dutton.
Lilly charge Eddie car elle est vraiment convaincue qu'Eddie est le meurtrier de son père. Elle dira : "Eddie a sorti une dague!". Légère boulette, mais boulette quand même pour Goren. Celle de trop! Deakins, ravi par ces aveux, veut s'empresser de boucler l'enquête et veut surtout téléphoner illico au Maire, sans doute pour vanter l'efficacité de l'équipe qu'il dirige! Le combiné à la main, Deakins entend Boby lui dire : "Une dague! Depuis quand une fille de 20 ans utilise ce mot pour désigner un couteau à double tranchant?". Eames suggère à son Capitaine que John Hampton a "coaché" Lilly Carlyle. Embarrassé, Deakins repose le combiné et écoute la démonstration de Goren. Car le mot "dague" est employé uniquement par des professionnels de la police. Ainsi, John Hampton devient définitivement la cible de Robert Goren. Mais questions : comment l'atteindre et par quels moyens le terrasser...
Ron Carver "en prend le risque"
Deakins avait ordonné Goren de lâcher Hampton. Mais Boby n'en a rien fait, préférant suivre son instinct! Il va pousser ces investigations sur Walton Carlyle. Et apprendre notamment que ce dernier avait engagé un détective privé pour enquêter sur John Hampton! Ironie du sort, grâce à ce détective, Boby aura, lui-aussi, son dossier sur John Hampton! Et ce qu'il va apprendre sur ce "zèbre" du FBI n'est pas joli-joli! Hampton a déjà mis le canon d'une arme dans la bouche d'Eddie Dutton ; Hampton a soutiré la somme de 50.000$ à Lilly pour de la cocaïne! Pour l'inspecteur, cela devient très clair. A force de côtoyer les malfrats, John Hampton a pour lui "péter les plombs!". Et pour Boby, il est limpide que Walton Carlyle a voulu que cesse "qu'un agent du FBI drogue sa fille!". Et ça, c'est nettement un mobile de crime pour Boby. Très opiniâtre, Robert Goren est prêt à tout pour coincer John Hampton, quitte à bousculer le FBI lui-même! Mais avant, Goren doit convaincre les siens :
"Filer de la drogue à une jeune femme incapable de se défendre, c'est indéfendable! Même pour une opération d'infiltration!".
Ces mots "claquent" dans le bureau du Cap, qui en a des sueurs froides d'avance!
Eames demande : "Alors, on a un mobile maintenant?"
Carver approuve, dépité : "Oui, cela m'en a tout l'air!"
Deakins, très inquiet : "Nous parlons d'arrêter un agent du FBI en pleine opération d'infiltration! Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n'ai pas envie de me retrouver à la circulation!"
Courageusement, Ron Carver clame : "Alors, je prends la décision! J'obtiens le mandat d'arrêt et vous m'embarquer ce John Hampton!" -!!!!!-
A ces mots courageux, Goren semble surpris et étonné. Il regarde sa partenaire. Et une seconde après, les 2 ensemble se lèvent comme un seul homme pour foncer illico au Club Aztec. Mais, à peine arrivés là-bas, notre duo va encore tomber de haut... John Hampton et les mafieux sont bien arrétés... mais par le FBI! Là encore, Robert Goren peste littéralement à la vue de sa proie qui se défile sous son nez. Il n'apprécie pas du tout cette farce et c'est très frustré qu'il lâche : "CHIER!".
Cross-Juridiction : la Section Criminelle contre le FBI !
Lors du procès de John Hampton et de ses associés mafieux, les chefs d'inculpation sont : "raquettes, blanchiments d'argent, extorsions de fonds..."! Le verdict d'avant-procès sera le maintien en détention. Mais Ron Carver fait, en suivant, une intervention remarquée et demande à consulter le Juge Fédéral en privé.
Ron : "La 1° tentative des inspecteurs a été préemptée par le FBI. Nous ne souhaitons pas que le FBI nous enlève notre suspect!"
L'avocate du FBI : "Mandat d'arrêt ou pas, une enquête criminelle ne peut pas saboter une enquête fédérale!"
Ron : "Ce n'est pas notre faute si les chefs du FBI ont mis tous leurs espoirs dans un meurtrier!"
L'avocate : "En l'absence de preuves concrètes et satisfaisantes, le Bureau Fédéral a un grand intérêt dans cette affaire!"
Ron cinglant : "Un plus grand intérêt que celui qui ose prendre une vie? Où avez-vous appris votre droit, Madame?"
Mais bien sûr, en l'absence de preuves, le Juge Fédéral n'est pas convaincu par Ron Carver. Le Juge le prévient qu'il va geler son mandat d'arrêt contre John Hampton! Ron Carver s'incline et boira même le calice jusqu'à la lie!
L'avocate : "Il y a la protection à assurer pour notre agent infiltré! Je réclame une décision en ce sens!"
Évidemment, le Juge approuve et achève l'entretien : "Mr Carver et la police de New York sont liés par le secret de l'enquête! Vous pouvez continuer à développer votre dossier! Nous avons terminé!"
Trop satisfaits par ce verdict, le chef du FBI et l'avocate prennent congés en narguant les membres de la Section Criminelle. Voyant ça, Alex se révolte, trop dégoûtée par le verdict du Juge. Car Eames estime que maintenant, l'enquête ne bougera plus car Hampton sera hors de portée pour eux car placé sous un programme de protection du FBI. Ron tente de la rassurer : "Même le FBI ne peut s'opposer à un Juge Fédéral. Ce Juge a besoin de preuves concrètes!"
Robert Goren versus FBI
Et cette preuve concrète, Robert Goren va s'efforcer de la dénicher comme l'aiguille dans une motte de foin. Et ça y est! Boby l'a trouvé sa preuve! Dans les locaux, Goren les surprend tous alors qu'ils pataugent tous! Boby leur dira : "On le tient!"
Immédiatement, tous se ruent au FBI. Devant le chef du FBI, Goren l'apporte cette preuve : c'est un couteau à simple tranchant!
Le chef du FBI croie à une farce : "Un simple tranchant? Alors que l'arme du crime est un double tranchant! Vous vous moquez de moi, inspecteur?"
Goren : "Mais, non! John Hampton a enfoncé ce type de couteau dans le ventre de Walton Carlyle, l'a retiré, et l'a ré enfoncé de l'autre côté pour faire croire à un double tranchant. Pour accuser Eddie Dutton du meurtre de Walton Carlyle!"
Mais le chef du FBI en a vu d'autre. Arrogant, il dit : "Et Hampton a cru que son astuce aurait pu tromper les spécialistes de la Section Criminelle..."
Goren définitivement convaincant : "Oh, mais ce ne serait pas la 1° fois, il y a un précédent..."
A ces mots, l'avocate du FBI est complètement hypnotisée par Boby et le chef du FBI manque même de se renverser de son fauteuil! Car Boby est venu ici, dans l'antre du FBI, autrement dit dans l'antre des lions féroces... oui, il est venu jusqu'ici en connaissant son dossier sur le bout des doigts! Quand il a poussé les lourdes portes d'entrée du FBI, notre Goren était prêt à soulever des montagnes! Quitte à prendre des gros risques pour lui-même et sa carrière! Imperturbable, le "grand Goren" déballe tout sur ce "fameux" précédent que John Hampton connaît si bien. En enfonçant le clou, Boby fait douter l'avocate du FBI qui semble comme avaler ses dires. Mais Goren a conscience que le "gros morceau", c'est le chef du FBI. C'est lui qu'il faut d'abord convaincre, et là, Boby est sur la bonne voie car son ton hautain et méprisant s'est littéralement envolé! Au début, Goren se faisait narguer! Maintenant, il les inquiète sérieusement. Mais ces gens-là en ont vus d'autres : Boby le sait parfaitement! En fait, le "grand Goren" veut réussir un exploit impossible : amener le chef du FBI dans son camp! Rien que ça! Que ce chef lâche un de ces "chouchous" à savoir John Hampton! Ce serait littéralement une trahison dans le service du FBI. Et pour cela, Boby a même gardé le meilleur pour la fin! Tel un rouleau compresseur, le "grand Goren" abat tous ces atouts : "L'assassin d'un indic fédéral en Arizona a bien failli être acquitté à la suite d'un faute commise par un spécialiste de l'identité judiciaire. Vous vous souvenez pas? Hampton était au courant parce que c'était lui qui était chargé de l'enquête. C'est dans son dossier!"
Comme dans une "douce" revanche, Ron Carver appuie ces propos, mais en prenant soin à "certaines" précautions d'usage, quand même : "J'espère que vous appréciez le fait que nous soyons passé chez vous avant de nous rendre chez le Juge Fédéral !" Ron a dit ça, à peine triomphal mais en jubilant, sans doute, très fort intérieurement!
Mais l'avocate s'est "reprise" de ces révélations troublantes et refuse de s'incliner : "Je crois que cela ne sera pas suffisant..."
Cette réplique fait sortir Goren de ses gonds. Mais il garde son sang-froid : "Alors, confiez-le nous! Une seule journée! Le temps qu'on l'interroge!"
Le "countdown" de Boby
Et ce droit de visite de la Section Criminelle à John Hampton, c'est demain! Car le chef du FBI a voulu que nos chers inspecteurs aient le moins de temps possible. Car pour le FBI, lutter contre la Mafia, ça c'est des choses importantes! Le meurtre de Walton Carlyle? De la broutille pour eux...
Alors, pour Robert Goren, qui a pu obtenir le "droit" d'approcher John Hampton, c'est un véritable compte à rebours qui s'enclenche pour lui. Et aucune erreur ne lui sera pardonnée! L'exploit de pouvoir approcher John Hampton est déjà oublié pour Boby qui se prépare à fond. Jusqu'à "bouffer" à tous les râteliers pour parvenir à ses fins! Demain contre John Hampton, tout doit être parfait. Et le "grand Goren" va forcer le destin :
D'abord, en faisant pression sur un mafieux du Club Aztec! Goren le convaincra de dire ce qu'il sait sur Hampton le jour du meurtre! Mais Boby marche sur des oeufs : il ne faut surtout pas dire à ce mafieux que Hampton est un agent du FBI. Car là, c'en serait fini de sa carrière! Très finement, il masque cet élément. Mais il prévient que si le mafieux ne se met pas à table, il endossera le meurtre de Walton Carlyle! Et ce sera lui et personne d'autre! Car ce mafieux a trop de mauvais antécédents. Ron Carver assiste à cette négociation.
Victoire! Le mafieux cède en échange d'une compensation! Il avouera que ce "fameux" matin-là, John Hampton s'est absenté 1H00 et qu'à son retour, Hampton lui avait clamé : "On n'aura plus à s'en faire pour Walton Carlyle : il ne viendra plus jamais mettre son nez dans nos affaires!"
Cet aveu est capital pour Robert Goren mais malheureusement, il ne peut pas l'exploiter directement devant un tribunal. Car ce serait dévoiler que John Hampton est un agent du FBI, compromettant le programme de protection du FBI. Avec tous les risques déjà évoqués précédemment! Alors, très habilement, ces aveux seront montés sur une cassette vidéo. Pour être exploité avec maestria! Car ces aveux sont un puissant moyen d'influence pour en soutirer d'autres à une autre personne. Cette autre personne doit être impérativement "présentable" devant un tribunal, pour Robert Goren. Et cette personne, vous l'avez pas encore deviné?
Et bien, c'est Lilly Carlyle, orpheline de son père, qui refusait de croire que John Hampton trempait dans des affaires louches. Lilly espérait "naïvement" faire sa vie avec John Hampton qu'elle aimait! Qu'elle croyait aimer! Car quand Lilly écoutera "en stéréo" les aveux du mafieux, ce sera une révélation qui lui ouvrira littéralement les yeux! Lilly sera prise de remords car elle comprend maintenant pourquoi son père voulait la protéger de ce John Hampton. C'est en voulant protéger sa fille que Walton Carlyle l'a payé au prix fort : celui de sa vie! Ces remords sont insoutenables pour Lilly, qui à son tour, fera des aveux troublants aux inspecteurs! Ces aveux seront bien sûrs montés, à leur tour en vidéo! Pour être recevables dans un tribunal et surtout contre John Hampton!
Là encore, Robert Goren a su parfaitement ressusciter l'esprit de la victime auprès de son être le plus proche. Pour demain, il est définitivement prêt pour son face à face contre John Hampton!
Robert Goren versus John Hampton
La veille, plein de morgue, John Hampton avait lâché à son chef : "C'est Goren! Il se prend pour le plus grand inspecteur du monde! Ce n'est qu'un flic municipal de 3ème ordre!" -!!!!!!!!!-
Mais le chef du FBI avait répliqué : "John! Il y a une référence curieuse dans votre dossier!"
Hampton, bien énervé : "J'ai apporté une mise en accusation contre la Mafia! Je devrais recevoir une médaille pour cela!"
Le chef du FBI, d'un ton sec : "Vous ne l'avez pas fait tout seul, John! Le rendez-vous est pour demain!"
Et nous y sommes! Robert Goren, sûr de son fait, rentre déterminé dans "la planque" de John Hampton. Boby s'explique, John le nargue : "Et cela veut dire quoi dans le jargon de votre petit bureau?" -!!!!!!!!-
Boby continue de s'expliquer et John perd son sang-froid : "J'en ai assez de votre délire!"
Hampton cherche à se dérober mais Goren attire son attention par sa "fameuse" cassette. Boby allume la TV et met le scope en route. John Hampton blêmit littéralement devant les aveux "non explicites" de Lilly Carlyle, sa déjà ex-petite amie.
Sachant que Lilly se droguait, Goren précise : "Quand on lui aura mis une jolie robe, elle fera un témoin "présentable" à votre procès!"
Boby demande à John de tout lui raconter. Comme dans un duel, il s'est approché de lui et attend des explications... qui ne viendront pas! Car John Hampton n'est pas un tendre, lui! Il en a vu d'autres! Et c'est avec une conviction profonde qu'il clame : "Cela n'arrivera pas!"
Regardant une dernière fois Boby avec un profond mépris, il se dirige à la porte d'entrée et ordonne à ses "potes" qui assurent sa protection : "On a terminé! Allez : sortez le moi d'ici!"
Mais le chef du FBI est là aussi. Et, très dépité, il lui annonce solennellement : "John, je suis désolé!". Hampton se sentant trahi par son supérieur, veut lui rappeler son importance au sein du FBI : "Vous avez besoin de moi pour monter le procès contre la Mafia! Vous ne pouvez pas le faire sans moi!".
Mais le chef du FBI reste ferme et assène lapidairement : "Cela ne vous concerne plus!"
Le chef du FBI vient de proclamer l'arrestation de John Hampton. Lui seul en avait le pouvoir! John Hampton se fera menotter et ira illico "entre 4 murs!". Mais des vrais murs! Bien apparents, bien dégoulinant d'humidité, bien froids ces murs! Autrement dit : les murs d'une prison!
Note : 9/10.
Mais comment René Balcer ne peut pas aimer cet épisode? Etrange... Le scénario est pourtant excellent : la Section Criminelle se heurte au FBI. Un grand adversaire pour Goren : ce John Hampton est une de ses plus grandes prises! On peut regretter le dénouement trop facile mais tout le taf avait été magnifiquement fait avant. Pas d'aveu final pour Goren, mais il fallait pas trop rêver! Mais l'exploit est quand même là! The Insider fait partie des 15 perles de la s1. |