Un épisode très intéressant, traitant notamment du racisme et de l’inégalité des chances (au plan large) entre la population Blanche et la population Noire.
Pré générique : Une adolescente noir est retrouvée dans la rue vivante mais inconsciente. Elle porte des inscriptions raciales peintes sur son corps. A l’hôpital on retrouve Logan et Greevey. Elle a peur d’eux et refisse de leur parler. Puis grâce à une infirmière, elle dénonce ses agresseurs : « White cop » c'est-à-dire des flics blancs !!
Générique
Sur la trace des violeurs
On retrouve nos inspecteurs en train de faire le point avec le capitaine Cragen. Mike Logan et une flic psy (un peu l’ancêtre de l’Unité spéciales des Victimes) s’entretiennent avec la mère de la victime Mrs Crawford. Celle-ci lui parle de son petit copain. Celui ci est vite retrouvé puisqu’il s’agit d’un petit délinquant qui purge une peine de TIG (il lave les bancs de la ville de New York). Celui ci ne semble pas être le violeur recherché par la police.
Logan et Greevey de rendent sur les lieux de l’agression (en fait le lieu que l’on a vu dans le pré générique mais que les Dets ne connaissent pas puisque’ils sont intervenus directement à l’hôpital) dans le but de trouver des indices matériels. Mais comme Grissom n’était pas là, ils ne trouvent rien de bien intéressant (désolé pour e trait d’humour sur Grissom mais ça faisait longtemps que je voulais le placer !!!).
En désespoir de cause ils retournent à l’hôpital pour interroger la victime, mais là il est impossible de lui parler car un député « conseille » la famille et empêche les visites. Ce conseiller, Afro Américain se nomme Ronald Eaton, il est député des USA et est un militant pro Noir. Le Capitaine Cragen le connaît depuis longtemps (la mort de Martin Luter King) et est en opposition depuis cette date avec lui.
Y a-t-il eu viol ?
La psy détaché par le Cap Cragen a des doutes sur la véracité des faits. Elle se demande si le viol a vraiment eu lieu. De plus les autorités sont toujours entravées dans leur enquête par le député Eaton ; ce qui ne joue pas en faveur de la victime présumer.
Le député Eaton estimant que les choses ne vont pas assez vite, fait un sitting devant une ancienne église où s’est réfugié Crawford et sa famille. Bien sur il a prit le temps de rassembler une manifestation de militant pro Noire et a convoqué des journalistes. La police arrive sur les lieux ainsi que les assistants du procureur. Cragen est d’avis d’envoyer les Dets afin qu’ils interrogent les témoins et la victime pour couper court aux accusations d’immobilisme des autorités de Eaton. Le procureur Stone n’est pas de cet avis et a peur que l’intervention de policier même en civil mette le feu aux poudres. Logan et Greevey sur ordre de leur supérieur entre dans l’église et commencent à interroger Crawford son père et sa mère, mais la jeune fille fait une crise et doit être emporté en ambulance sous les caméras. Les policiers n’ont toujours pas de preuve tant qu’au viol supposé et doute de plus en plus d’autant que tous les policiers ont été mis hors de cause.
Pour tenter d’y voir plus clair Stone rencontre Eaton. Après un début de conversation sérieuse le député sort son discours politique sur l’inégalité racial. Stone lui répond que son rôle est de faire respecter la loi. Eaton profite de la sortie de Stone pour faire son show devant les caméras des journalistes.
Stone convoque un grand jury
Pour mettre fin à cet affaire Stone décide de réunir un grand jury qui décidera si il y a matière à poursuivre ou non l’affaire. [Si tu ne sais pas ce que c’est que le Grand Jury c’est que tu n’as pas consulté la FAQ ! Bouuuu la honte, dépêche toi d’y allez avant de terminer a lire cette reviews sinon tu risque de mal comprendre l’affaire qui nous intéresse !!!!!]
Devant l’assemblé de citoyens Stone fait déposer la flic-psy qui est intervenus au début de l’épisode : elle déclare que les observations qu’elle a faite sur Mlle Crawford ne correspondent pas aux réactions « normales » de victime de viol et que d’après elle l’agression n’a pas eu lieu et encore moins par des policiers blancs. Ensuite dépose le député Eaton qui en profite une foi de plus pour nous faire son show. Ensuite Stone a prévus de faire témoigner la mère et la victime présumé. Mais celles-ci refusent. L’assistant Robinette ne peut que les poursuivre devant un juge qui condamne les Crawford à 250 $d’amende et 30 jours de prison. Ce qui est intéressant ici est le fit que le juge est Afro-américain et qu’il s’en prend ouvertement à Eaton, ce qui montre que le discourt du conseiller ne fait pas l’unanimité dans la population Noire.
Roinette demande l’aide du prêtre de l’église ou va la famille Crawford. Grâce a celui ci la mère rencontre Robinette en privé et déclare que sa fille était enceinte et que le viol a été « monté » par elles pour se « couvrir » du père qui n’aurait jamais accepté l’I.V.G.. Elles ont montées cette affaire sans ce rendre compte des conséquences et elles les regrettent. On peut voire qu’elle, porte des traces de coup, son mari a du la battre même si elle ne veut pas l’avouer.
Ensuite Robinette rencontre la famille Crawford au grand complet. Le pére accepte d’annuler les poursuites. L’ADA le previent que les journalistes repartiront « aussi vite qu’ils sont venus », et surtout que si il frappe sa femme ou sa fille il le poursuivra devant un tribunal.
Alors qu’il sort de chez les Crawford, Robinette rencontre Eaton dans un café. Le député lui en veut d’avoir annulé l’affaire et le traite de traître à la communauté Afro-américaine, reprenant a son compte les célèbres paroles de Martin Luter King. Le substitut du procureur le remet a sa place en lui fessant remarquer qu’il profite de la situation pour sa pub et par delà sa campagne.
FIN
Note : 9.5/ 10
Encore un excellent épisode digne de la saison 1. On peut noter que cet épisode aurait pu très bien être reprit quelques années plus tard par New York Unité Spécial, car le viol d’une adolescente correspond tout à fait aux attributions de cette brigade.
Voir cet épisode que sous l’aspect du racisme serait à mon avis très réducteur. En effet il y a beaucoup de thèmes que l’épisode traite :
- Le premier est bien sur le racisme ou plutôt l’inégalité racial, car c‘est bien de cela dont il est question avec la question suivante : est ce que si la couleur de la victime agit sur la façon de travaillé de la police et des procureurs. Eaton, défend qu’a causse de la couleur de la victime l’affaire aurait été traité de façon bâclé et c’est pour cela qu’il intervient. Mais si on regarde bien on ne peut que constater que la police et le procureur Stone font bien leur travail. On voit donc qu’un des arguments avancé par Eaton n’est pas valable.
- Le second est le rôle des politiques. Eaton, est je le rappelle député et militant pro Noire, c’est une chose. De l’autre il fait son numéro devant les caméras et les journalistes. On peut se demander si ces actions sont sincère ou bien calculer dans un but de réélection ou d’élection / nomination a un poste supérieur. Le scénario critique aussi cela.
- Le troisième est le rôle de medias. Ils couvrent l’affaire sans vérifier leur source, cherchent un affrontement Stone/ Eaton. Même si on peut comprendre qu’un viol commit par des policiers attire les foules et par delà les journalistes.
- Le quatrième pourrait être la société des débuts des années 1990. On peut dire que 16 saisons après, soit 16 ans après un telle affaire est toujours possible. On peut donc comparer avec cet affaire intervenus récemment dans le RER : une jeune femme disait avoir été agresse par des jeunes extrémistes qui lui avait fait des inscriptions antisémites. Là aussi les medias et les politiques s’étaient emballés rapidement sans vraiment vérifié leurs source alors même que les enquêteurs avait des doutes sur la véracité des faits, doutes qui se sont avérés réel car la sois disante victime avait tout inventé. Bien sur les différences entres cet affaire et l’épisode sont nombreuses, mais c’est l’impression que ma donné ce scénario.
- Enfin il s’agit d’un épisode un peu différent sur la forme de la norme L&O car il n’y a pas proprement dit de partie procès : juste une convocation d’un Grand Jury. Toutefois la partie judicaire est bien présente.
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