Devlin et Brooks identifient un corps décomposé comme étant celui d’un homme dont le tueur a déjà été condamné. Le problème étant que l’état du corps ne correspond pas à ce que le témoin avait décrit. Le procès va donc être revu et Steel se voit rapidement à court de preuves.
Il ne va pas falloir longtemps pour reconnaitre quel scénario est adapté ici, car l’affaire est bien particulière. De ce fait, il ne faut pas s’attendre à être surpris. D’ailleurs, si l’on a suivi la série mère, cette mouture ne présente réellement de l’intérêt que si l’on apprécie le casting, ce qui est mon cas. Malheureusement, cela n’empêche pas l’ennui de s’installer, surtout quand on a déjà vu à plusieurs reprises l’épisode original.
Bref, la guest du jour, Iain Glen, interprète Luke Slade, condamné pour meurtre qui a l’opportunité de faire réviser son procès. L’homme est coupable, à aucun moment on arrive à nous insinuer un doute là-dessus, et c’est un peu le problème, car Steel se retrouve rapidement mis sur le carreau et l’on sait qu’il va finir par se relever vainqueur sans aucun doute.
Le point positif de tout ça, c’est qu’Alesha Phillips bénéficient enfin de plus de dialogues et acquierent de ce fait une certaine crédibilité dans le bureau du CPS. Malgré ça, notre duo de policier, Devlin et Brooks, se révèle encore une fois plus sympathique et intéressant à suivre. La partie tribunal manque toujours d’énergie, bien qu’ici, Iain Glen impose un indéniable charisme qui permet de compenser un peu cela. Dommage donc qu’il se retrouve rapidement transformé en caricature, ce qui lui enlève beaucoup d’utilité.
Bref, l’épisode a ses hauts et ses bas, restant dans l’esprit que la série a installé dès le départ, ne parvenant pas à instaurer une ambiance qui lui est propre. Heureusement, les personnages s’affinent un peu, même si cela n’est pas franchement suffisant pour faire gagner en intérêt l’ensemble de ce portage britannique.
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