Après une consultation chez un gynécologue, Alesha va à la police pour attouchement. Mais, les inspecteurs ont des difficultés à monter un dossier solide contre le docteur Alec Merrick
Ce septième épisode de L&O : UK possède apparemment deux titres, Trust ou Alesha. Passé cela, nous avons ici une intrigue assez prenante, à commencer par une scène d’ouverture étrange, qui fait qu’on a dû mal à réaliser. En effet, pas de meurtres, mais une consultation chez le médecin, le gynécologue avec Alesha Phillips. Quand le docteur Alec Merrick (Derek Riddell) commence à la toucher, Alesha panique, avant qu’il ne lui annonce avec une froideur déconcertante qu’elle a le cancer. Cela se révèle être faux, et la jeune femme va donc à la police révéler ce qui s’est passé.
Devlin et Brooks partent donc à la recherche d’informations, pour monter un dossier. Le témoignage d’Alesha est tout ce qu’ils ont, rien de quoi fouetter un chat. Là, on va enchainer les témoignages de toute sorte, les informations qui se contredisent, rendant leur travail laborieux et cette partie captivante. Chaque nouvelle rencontre nous apporte son lot de surprises, car ils cherchent à mettre la main sur des témoignages que personne ne veut leur donner. Au lieu de ça, ils ont le droit à tout le reste. Une chose est sûre : le Dr. Merrick est un homme instable qui abuse de ses patientes. Mais, Devlin et Brooks n’ont pas réussi à monter un dossier.
C’est là que la partie judiciaire doit prendre la suite, celle qui ralentit bien le rythme. L’implication d’Alesha va clairement empêcher de tomber dans les gros vices habituels développés. On peut toujours se désespérer de voir Steel partir en croisière, il semble que cet homme intériorise plus qu’il n’extériorise, ce qui empêche vraiment de se sentir emporté par l’aspect judiciaire. Mais, Alesha étant impliquée personnellement, elle va aller jusqu’à débusquer les preuves elle-même, et cela aura de lourdes conséquences. Elle veut un procès, elle veut l’homme derrière les barreaux. Steel affronte de nouveau Phyllis Gladstone (Lesley Manville) qui est à mon goût une bien meilleure avocate scénaristiquement parlant.
Nous aurons droit à quelques rebondissements, mais c’est finalement dommage que Steel ne possède décidément pas le feu de la passion, cela a tendance à trop amoindrir l’intérêt que peut susciter les procès, pourtant capable de vraiment nous passionner dans sa version originale. D’ailleurs, durant la procédure, le dossier nous apparaitra bien faible, et on se demande pourquoi certaines femmes qu’a pu interroger la police ne sont pas amenées pour témoigner.
Malgré toujours une seconde partie moins efficace que la première, elle se révèle bien plus à la hauteur que d’habitude, et on aboutit sûrement à l’un des épisodes les plus captivants de cette première saison.
La diffusion UK s’arrête là pour le moment, laissant la place à Hell’s Kitchen dans la grille des programmes. Les 6 autres épisodes composant la saison 1 seront diffusés plus tard dans l’année.
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